♣ JULIETTE AURORE CHEVALIER

psychozee

NOM Chevalier.
PRENOM(S) Juliette Aurore.
AGE 19 ans.
STATUT Célibataire ou en couple Célibataire.
GROUPE • Exclus.

► A LITTLE STORY
« Il y a 19 ans, ma mère souffrait sur la table d'opération afin de me faire naître. Je n'en ai bien évidemment aucun souvenir mais les gens racontent que je ne voulais pas sortir. J'étais certainement bien mieux dans le ventre de ma mère et ne voulais pas affronter la dure loi de la vie. J'aurais du crier comme tout bébé normalement constitué mais je ne le fis. Je réservais mes cri pour plus tard. Mon père n'était pas là et ma mère dut souffrir seule comme tout au long du reste de sa vie. Mon père n'a jamais été un être attentionné. Enfin du moins pas avec ma mère. Quand je les voyais étant petite, je me demandais même s'ils s'étaient aimé un jour. Ca me paraissait tellement inconcevable ! Je ne les avais jamais vu heureux ensemble, jamais un geste tendre l'un envers l'autre. Ou plutôt, aucun venant de mon père. Car au fond, je savais que si ma mère restait, c'était seulement parce qu'elle était éperdument amoureuse de lui. L'amour donne des ailes il paraît; ma mère les a eu pour aller au paradis.

C'était il y a quatre ans. Je m'en souviens comme si c'était hier. On était en hiver, la route avait gelé même s'il n'y avait pas de neige. Voilà des années que je n'avais pas vu la neige tomber. J'avais quinze ans. J'étais une adolescente normale, je me rebellais et des conflits avaient souvent lieu avec ma mère. Jamais avec mon père, je ne le voyais pas. Ma mère avait des doutes concernant mon père. Il passait de plus en plus de temps en dehors de la maison et ma mère était persuadée qu'il la trompait. Ce jour-là, j'étais en cours, je n'ai donc pas assisté à la scène. Ma mère avait quitté son travail plus tôt et était rentrée à la maison, prise de migraines. Elle avait trouvé mon père au lit avec une femme (qui se révèlera devenir ma belle-mère plus tard) et sans un mot, était sortie en trombe de la maison. Elle avait roulé, et avait certainement dépassé les limitations de vitesse. Sa voiture avait glissé avec le verglas et était rentré dans un magasin. En arrivant à l'hôpital les larmes aux yeux, j'avais appris que ma mère était morte d'une hémorragie interne. Mon monde s'était alors effondré...

Mon père ne parut même pas attristé par la mort de ma mère et je commençai à le détester réellement lorsqu'un mois plus tard, ma belle-mère emménageait chez nous. Je les détestais tous les deux au plus profond de mon être. J'avais envie de les voir mourir et faire revenir ma mère. Mon père me reprochait de ne pas faire d'efforts. En avait-il fait lui avant la mort de maman ? Plus rien n'avait de sens. Je ne mangeais plus, perdant des kilos à vue d'oeil. Je ne souriais plus; le faire se révélait bien trop douloureux. J'ai fini par avoir envie de changer d'air. J'intégrais l'internat des roses et j'eus l'impression de revivre. Je fis des rencontres merveilleuses qui m'aidèrent à remonter la pente. Je tombais éperdument amoureuse. Pour une fois, j'avais l'impression de nager au paradis. Jusqu'à cette nouvelle. Elle bouleversa à nouveau ma vie et je ne pus en parler à personne. Je changeai, devenant moins sensible et attentionnée aux autres. Je perdis l'amour, la personne qui comptait le plus à mes yeux. Une nouvelle fois, je me perdis dans ma peine et me coupai du monde. Seulement, je gardai le sourire, tentant chaque jour un peu plus de faire illusion. Mais je savais que la réalité allait me rattraper. En attendant, je me contentais de tenter de garder la tête haute et m'attachais même à des rendez-vous nocturnes qui n'avaient pas lieu d'être... »

► L'INTERNAT DES ROSES ET MOI
« Le pensionnat, pour moi c'est un choix. J'avais besoin d'espace vous savez ? Je me sentais opressée, opprimée. J'avais besoin de libertés, choses que je n'avais pas en restant avec mon père et ma belle-mère. Ils en attendaient trop de moi. Ils voulaient des choses que je ne pouvais pas leur donner. Je ne pouvais tout simplement pas faire semblant d'être heureuse alors que je les estimais responsable de la mort de ma mère ! J'ai quitté Paris pour aller à l'internat des Roses à Rouen. J'avais besoin d'un nouveau départ, d'un endroit où personne ne me connaissant ou me regardait avec pitié. Trois ans que je suis ici. Trois ans que je me considère comme libre malgré les règles imposées par le pensionnat. Ne plus avoir mon père et ma belle-mère sur le dos est vraiment un soulagement, comme si on m'enlevait un poids des épaules. Vous n'imaginez certainement pas à quel point j'ai l'impression d'être une nouvelle personne. Seul mon nom est resté inchangé. »

AVATAR • Katie Cassidy
PRENOM/PSEUDO • Lisa ou red swallow
OU AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM • Dans mon esprit peut-être (a)
COMMENT LE TROUVEZ-VOUS • Absolument horrible, je vois pas comment on peut l'aimer
AUTRES • Le chocolat c'est pas bon