♣ LIAM TEX FARTONMisery Angel
NOM Farton
PRENOM(S) Liam Tex
AGE 19 ans
STATUT Célibataire
GROUPE • PRIVILEGIES
► A LITTLE STORY•Jusqu'à mes 11 ans, ma vie a été difficile. Je suis né à Rouen et j'y ait toujours vécu. Mes parents étant morts peu de temps après ma naissance, j'ai été élevé par mon oncle. Il s'occupait bien de moi quand il était sobre. Mais dès qu'il buvait, il me frappait. Mais je ne disais rien à personne. Il était ma seule famille et je ne voulais pas me retrouver en orphelinat. Mais ce jour de novembre a tout changé.
"QUAND EST-CE QUE TU VAS ARRETER TES CONNERIES ??!!"Je ne disais rien, me contentant de subir. Il me frappait avec sa ceinture et mon dos me faisait affreusement souffrir. Mais je le laissais faire malgré ça. Il était encore ivre et je ne pouvais rien contre lui.
"REPONDS QUAND JE TE PARLE LIAM !!""Je suis désolé Patrick.""C'EST PAS ASSEZ PETIT CON !"J'avais essayé de cacher ses bouteilles mais ils les avaient retrouvées et sa colère était énorme. Je ne l'avait jamais vu comme ça. Si je ne le connaissais pas, il m'aurait fait peur. J'étais, certes, encore apeuré par lui mais j'avais l'habitude de subir maintenant. Il commença à me donner des coups de pied dans le ventre. Je me recroquevillais car la douleur était forte mais il continua.
C'est alors que je perdis les pédales. J'attrapais son pied alors qu'il me frappait et je le fis tomber. L'effet de surprise et l'alcool qu'il avait ingurgité jouèrent en ma faveur. J'étais debout avant qu'il ne comprenne ce qu'il s'était passé. J'attrapais une bouteille presque vide qui trainait et je le frappais à la tête alors qu'il était en train de m'insulter et d'essayer de se relever. Il retomba directement. Il ne bougeait plus.
Sans vérifier qu'il vivait encore, je m'enfuis hors de l'appartement. Je courus le plus loin possible avant de me retrouver devant l'hôtel de ville. Je ne savais pas ce que je devais faire maintenant. Je descendis dans le métro et je m'assis sur un banc. J'y passé la nuit avant d'être interpellé par la police. Je ne me souvenais plus de ce qu'il s'était passé. Amnésie locale qu'ils appelaient ça. Ils m'ont interrogé sur la mort de mon oncle. Car je l'avais tué. La mémoire me revint peu à peu. Comment avais-je pu faire ça ? C'était horrible.
•Je passais les années suivantes dans une famille d'accueil qui se fichait un peu de moi. Ils me nourrissaient et me logeaient mais ça n'allait pas plus loin. J'avais un rendez-vous chez le psy chaque semaine depuis trois ans. C'était la condition pour que je n'aille pas en maison de correction. C'est lors d'un de ces rendez-vous que je la rencontrais. Alors que j'entrais dans la salle d'attente, je la vis pour la première fois. Elle était assisedans un fauteuil, en train de lire un magazine. Je m'assis en face d'elle sans pouvoir la quitter des yeux. Lorsqu'elle leva les yeux vers moi, elle me sourit. Je lui rendis son sourire et elle posa son magazine sur la table.
"T'es là pourquoi ?""C'etait soit ça soit la maison de correction. Mon choix a été vite fait."
"La maison de correction ? T'es un méchant garçon ?"
"Ça dépend du point de vue."
"Qu'est-ce que tu as fait ?"
"J'ai tué mon oncle qui me battait pendant un accès de colère."Elle parut apeurée et je ne pouvais pas lui en vouloir. Après tout, j'étais un meurtrier.
"Et toi ? Tu es là pour quoi ?"Elle hésita mais elle me répondit quand même.
"J'ai assisté au meurtre de mon frère il y a une semaine. On était à la banque quand il y a eu un braquage. Il a essayé de me sauver et il en est mort."Je ne dis plus rien. C'était vraiment horrible ce qui lui était arrivé.
"Je ne sais pas pourquoi je te raconte ça. Je ne l'ai encore dit à personne. Et moi, je me confie à un meurtrier."
"Je n'ai fais ça qu'une fois et ce n'était pas volontaire. Mais je suis content que tu m'ais raconté ça."Elle rougit et elle baissa les yeux.
"Désolée. Je ne voulais pas dire ça."Je lui souris.
"C'est pas grave. Ça te dérangerait qu'on se revoit ?"
"Non, au contraire."Elle ouvrit son sac et en sortit un bout de papier sur lequel elle écrit son numéro. Elle me le donna juste au moment où son psy ouvrit la porte pour la faire entrer. Elle se leva et me sourit.
"A bientôt."Elle entra dans le bureau et je m'enfonçais dans mon fauteuil. Cette journée était sans aucun doute la meilleure depuis longtemps.
•Après trois ans d'amour fou, tout pris fin un jour de juillet.
"Je dois partir Liam."
"Où ça ?"
"En angleterre. Mon père a été muté."
"Tu ne peux pas rester ?"
"Non, je suis mineure. Je n'ai pas le choix."
"C'est pas grave. On s'arrangera pour se voir."
"Je ne suis pas sûre de vouloir ça Liam."
"Comment ça ? Tu veux dire que..."
"Je pense que ça nous évitera de souffrir trop."
"Tu ne veux même pas essayer ?"
"Je suis désolée Liam."
"Très bien. Adieu alors."Je partis de chez elle en claquant la porte. Une fois dehors, je me laissais tomber contre le mur et je commençais à pleurer. Je ne pouvais pas croire que ça se finisse comme ça. Je ne voulais pas qu'elle s'en ailles. Je ne voulais pas que notre histoire soit finie. Je voulais vivre avec elle pour toujours. L'enlever et nous enfuir. Mais cette idée était nulle. Elle ne m'aimait plus apparemment. Autant abandonner. C'était la meilleure chose à faire.
► L'INTERNAT DES ROSES ET MOIJe suis entré à l'internat des roses il y a deux ans. A l'époque, je venais de vivre une rupture tres difficile. Je ne sortais plus, je ne bossais plus et mes résultats scolaires chutaient. Ma famille d'accueil a donc pris la décision de me mettre en internat. J'ai accepté malgré le fait que je m'en fichais. Ils m'ont donc placé à l'internat des roses. Au début, je n'aimais pas spécialement cet endroit mais, au fil du temps, j'ai vraiment commencé à apprécier cet endroit. J'ai fait des rencontres inoubliables et j'adore faire la fête sur le toit. Pour -presque- rien au monde, je ne quitterais cet internat dans lequel je me plais. Et peut-être même que je trouverais une fille qui me fera oublier mon ex.
AVATAR • Mathias Lauridsen
PRENOM/PSEUDO • Marine/ Fallen-angel
OU AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM • sur PRD
COMMENT LE TROUVEZ-VOUS • juste magnifique
AUTRES • non rien !