« Que dire, Swann et moi, c'est quelque chose de spécial. Notre affection ne regarde que nous, c'est très complexe et à la fois tellement déchirant. Ce qu'on ressent, tellement dur à dire pourtant. C'est le résultat d'un explosion de sentiments et de la peur de les avouer, une passion déchirante. Je la considère comme .. je ne sais même de quoi la qualifier. On s'est rencontré il y a peu de temps. Tout a commencé par une chevalière. Celle de jeune homme. Oui elle l'a trouvée parterre dans un des jardins de l'internat. Mais bon, du coup elle l'a gardée en la mettant autour du coup la trouvant assez spéciale et plutôt originale. Je l'avoue à ce moment là, j'ai usé de mes charmes histoire de me fondre dans la masse et d'avoir un coup. Rien de tout cela n'est arrivée, il avait l'air de ne vouloir en aucun cas la froisser, allez savoir pourquoi. On a entamé une relation amicale, voire un peu trop fusionnelle par la suite. J'ai vite intégrer le fait qu'on était pas du même monde. En fait je trouvais ça terriblement charmant. Le plus frustrant dans cette relation, c'est qu'on a passé tellement de petits moments ensemble qu'on en est venu presqu'à ne plus pouvoir se quitter pendant un weekend entier. Notre amitié est mêlée de petites disputes incessantes, de baisers parfois incontrôlés, un désir plane au dessus de tout ça.

la première rencontre.


SWANN - Ce ne serait pas ma chevalière que..
SIXTINE - touchant l'anneau dont il était question. Oh, je l'ai trouvée il y a quelques jours..donc je suppose que oui.
SWANN - Tu es?
SIXTINE - Sixtine je viens d'arriver.. commençant à enlever l'anneau.
SWANN - Enchanté. Moi c'est Swann. Prend la elle sera toujours mieux gardée.

Par la suite ils se sont beaucoup vus. Enfin, c'étaient ce qu'ils étaient censés faire. Seulement le jeune homme a manqué beaucoup plus de rendez vous que prévus.

SIXTINE - Putain Swann. J'en ai ras le bol, j'en ai marre de tout ces lapins que tu me poses, du doute que tu me fous dans les pattes ! Dégage je veux plus te voir. Et elle l'a foutu à la porte de la chambre.
SWANN - Il est (évidemment) resté à la porte. Ok. 1, 2, 3, 4..
SIXTINE - ouvrant violemment la porte. Tiens prends ta chevalière. En lui balançant la bague rentrant à nouveau chez elle.
SWANN - Bon..le final comme d'habitude. 1, 2, 3, 4..
SIXTINE - ouvre la porte et le prend par la main. Oh excuse moi Swann, je suis désolée, vas-y rentre.
SWANN - Non, c'est à moi de m'excuser.. Je voulais te parler.
SIXTINE - Swann, je t'aime.

Il a été lâche, il m'a prise dans ses bras, il m'a couverte de compliments, de baisers anodins et il est parti. Il n'a surement pas réussi à dire ce qu'il avait sur le cœur. Enfait, je pense qu'on a pas voulu avoir à faire à ces choses là. C'était venu d'un coup. Il ne l'a pas recontacté pendant une semaine, trop concentré à penser à ce qu'il allait bien pouvoir lui dire.. Il est revenu la voir. Pas une si bonne idée.

SIXTINE - Tu viens me voir quand ça te chantes c'est ça?! Elles avaient bien raison, t'es un beau salaud.
SWANN - Six..écoute moi. il a pris son visage entre ses deux mains.
SIXTINE - elle a enlevé ses mains. Je passe mon temps à t'écouter! J'en peux plus de ton petit jeu de grand dur à la con ! Réagis je suis là. Aime moi. Embrasse moi. Déteste moi. Mais arrête de m'ignorer comme cette semaine.
SWANN - J'arrive pas à te dire tout ce tu voudrais, j'en suis désolé.
SIXTINE - J'attends que ces deux mots, c'est tout..prouve moi tout sinon.
SWANN - On a tout le temps Six.. j'ai quoi, au moins une année pour te le prouver.
SIXTINE - Avec un sourire tu pourrais même faire craquer un garçon..t'as gagné.
SWANN - Tu reprends la chevalière.
SIXTINE - Evidemment.

Bon c'est décidé, cette année, à bas les masques. »

Lien issu du scénario fait par C. Sixtine D'Orlencourt.

Aventure d'une nuit mais cela a rapidement évolué vers une amitié proche où les deux jeunes gens ont appris à se connaître...

Marianne ne supporte pas l'air suffisant qu'affiche Swann alors que ce dernier ne croit pas l'éprouver et pense qu'elle est jalouse du fait qu'il fait parti des privilégiés.