a dream which rhymes in nothing ♥ JULIETTE

a dream which rhymes in nothing ♥ JULIETTE Mirandakerricon008

JULIETTE & HORTENSE
IN THE MORNING, IT'S ALWAYS DIFFICULT

Je cours, du plus vite que je peux. Je cours, cours, cours. J'écrase le champ de blé, je m'en fous. J'en peux plus, je m'arrête, le sourire aux lèvres. Je ris aux éclats. Il m'a rattrapé, je suis à terre, lui sur moi. Le soleil me tue littéralement les yeux, les reflets châtains dans mes cheveux sont d'après lui magnifiques. Il y passe une main. Ses lèvres dérapent accidentellement sur les miennes, je n'ai pas le temps de le réaliser. C'est donc ça, le bonheur? Que c'est bon. J'entends une voix qui m'appelle, une voix très familière, une voix que je connais depuis tellement longtemps, une voix que j'aime tellement entendre, mais je connais tellement cette voix que je ne reconnais même pas qui c'est. Autour de moi, il n'y a personne sauf lui et moi. Ça continue de m'appeller, le soleil m'aveugle maintenant. J'attrape mon blackberry et regarde qui est cette voix que je connais depuis si longtemps qui m'appelle. Les yeux encore complètement explosés, face à la lumière, je sens une main qui se pose sur ma main. Je vois une belle chevelure blonde, je l'ai reconnue, c'est Juliette, ma meilleure amie. Elle était là, devant moi. J'essayais de la regarder tant bien que mal. « Hey, ma chérie. Comment tu vas ? » Je la regarde tout en m'étirant, attendant une réponse de sa part. J'essayais de me concentrer, mais je me levais de mon lit en la tenant fort pour ne pas retomber sur le matelas mout de mon lit. J'avais encore fait la fête hier soir, c'est sûr mais avec qui ? Jusqu'à quand ? Le trou noir total. J'avais les cheveux encore collés sur ma joue, en culotte débardeur. Je me frotte les yeux et baille. « Tu as bien dormir ? Ah oui, en parlant de dormir, j'ai fait un de ces putain de rêve, cette nuit... enfin, tu m'as réveillé alors j'ai pu couché avec lui... » Je rigolais. Elle savait que je la taquinais. Je lui souris pour le lui faire comprendre. Juliette, elle sait très bien qu'elle peut me réveiller quand elle veut, où elle veut et comment elle veut, je ne lui en voudrais jamais.

- Désolée pour ce premier post complètement nul, ne m'en veut pas.

*f o n d a t r i c e* **a d m i n i s t r a t r i c e**

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HORTENSE & JULIETTE

J'ouvris les yeux difficilemment et regardai mon réveil. Il n'était que sept heures, j'avais encore du temps avant de me rendre au réfectoire. J'avais les paupières lourdes comme si je n'avais pas dormi de la nuit. Pourtant, pour l'une des rares fois, je n'avais pas quitté mon lit de la nuit. Peut-être étais-je fatiguée parce que je n'avais pas l'habitude et que, par conséquent j'avais bien trop dormi. Enfin, tout ça n'était que des suppositions et j'avais beau en faire, je savais que je n'aurais jamais ma réponse. Je tentai de me relever mais ma tête retomba sur l'oreiller. Je soupirai. Pourquoi se lever était donc aussi difficile ? Rectification. Pourquoi se lever à sept heures était encore autorisé ? Nous étions jeunes, nous avions besoin de DORMIR. Pas de rester le cul scotché à une chaise pendant des heures et avoir le cerveau qui fumait. Enfin du moins pour certains seulement.
Je parvins enfin à me lever et aller me doucher. Je m'attendais à de l'eau chaude, mais tout ce que je réussis à avoir fut de l'eau tiède qui se transforma très vite en eau gelée. Je ne fis pas de vieux os, et sortis de sous la douche en maugréant. Satanés internes qui prenaient l'eau chaude le matin ! Mais enfin pour une fois que je ne faisais pas partie justement de ces satanés internes qui prenaient l'eau chaude. Après avoir enfilé un jean et un tee-shirt, je retournai dans la chambre. Je n'eus pas besoin d'allumer la lumière pour voir que Sixtine était déjà parti. Elle avait du s'en aller pendant que je prenais ma douche. Il était presque sept heures et demi, peut-être était-elle déjà partie manger. J'ouvris un peu les rideaux mais pas entièrement. De tout de façon, je savais que même en les ouvrant complètement, Hortense ne se serait pas réveillée. Elle avait toujours eu le sommeil léger, elle ne changeait pas. Je m'accroupis au bord de son lit dans l'intention de la réveiller. J'observai son visage et je vis qu'elle souriat. Je souris à mon tour. Elle devait certainement faire un beau rêve. Sans état d'âme, je me mis à l'appeler. « Hortense ! Hortense, réveille-toi, c'est l'heure. » Elle continuait de sourire mais ne se réveillait pas. Je posai une main sur la sienne et elle finit par ouvrir les yeux. « Hey, ma chérie. Comment tu vas ? » Elle avait les yeux à peine entrouverts et je souris en pensant que j'avais été dans la même situation qu'elle il y avait seulement quelques minutes. « Oh ça va. Un peu fatiguée et pourtant je n'ai rien fait. » Je lui adressai un sourire évocateur et je savais qu'elle avait compris que pour une fois, je n'avais pas fait une incrustation nocturne dans la chambre d'un certain surveillant. Elle parvint difficilemment à se relever de son lit. « Tu as bien dormi ? Ah oui, en parlant de dormir, j'ai fait un de ces putain de rêve, cette nuit... enfin, tu m'as réveillé alors j'ai pu couché avec lui... » Elle rigola et je ris à mon tour. Je savais qu'elle plaisantait, c'était toujours comme ça entre nous. « Pas aussi bien que toi apparemment. Tu avais l'air de TRES apprécier. Tes petits sourires en disaient long. » Je lui adressai un clin d'oeil et allai ouvrir le rideau en grand. Hortense plissa les yeux sous l'effet de la lumière. « Désolée, » lui dis-je en lui accordant un regard faussement désolé. Il lui arrivait souvent de me faire la même, comme je lui faisais très souvent. Petite routine du matin.

- Je t'en veux pas, c'est pas du tout nul Wink

JULIETTE & HORTENSE
IN THE MORNING, IT'S ALWAYS DIFFICULT

Encore dans ma couette toute chaude où je venais de faire un très beau rêve. D'ailleurs, qui était ce garçon qui était si beau, si tendre ? J'essayais tant bien que mal à me souvenir de la tête qu'il avait, c'était vraiment très difficile. Je regardais Juliette qui baillait, je l'imitais. Quelqu'un m'a dit que le bâillement était contagieux, c'est vrai, quand on regarde une personne qui baille, on baille à son tour, c'est drôle mais ennuyeux quand on y pense. Enfin, Je m'étais levée, avec l'aide de Juliette car sinon je retombais tout de suite dans mon lit. Qu'est-ce que j'avais bien pu avaler la nuit dernière ? Encore des cachets ? Vous croyez vraiment que ce sont des cachets pour une quelconque maladie qui se soigne, non, non. Je pense que j'ai du avaler de la drogue et que je devais avoir les yeux complètement défoncés hier soir, toujours à cette heure-là, mais quand même moins. Alors je regardais Juliette qui était toujours aussi jolie. Elle sentait bon, je savais qu'elle venait de prendre sa douche, elle avait les cheveux magnifiques. Elle était vêtue d'un jean et d'un t-shirt que je connais très bien.
En parlant de vêtements, je me demande ce que je vais bien pouvoir mettre ce matin. Juliette me disait qu'elle n'avait pas dormi si bien que ça. Pas comme moi, elle me disait aussi que j'avais l'air d'apprécier mon rêve car j'avais souris. Je souris toujours dans mes rêves, je parle quelques fois mais pas beaucoup. Je ne suis pas somnambule mais je peux hurler, parler, chanter, mais je ne me lève pas de mon lit ou si je me lève, je suis réveillée. Elle m'adressait un clin d'oeil et ouvrit le rideau. Je plissais les yeux et les referma aussitôt. Elle s'excusa. « Tu n'as pas à t'excuser. Je ne sais pas ce que j'ai avalé hier mais j'ai les yeux explosés. C'est de ma faute. » J'allais en direction de mon armoire en prenant la main de ma meilleure amie. Je la regardais s'assoir sur une chaise non loin de l'armoire. Je pris des leggins, une robe rouge. Je m'habillais et alla dans la salle de bains pour me maquiller, me laver les dents et me coiffer. « C'est bon, on va manger ? » demandais-je en lui souriant. « Tu as fait quoi hier soir ? »

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HORTENSE & JULIETTE

« Tu n'as pas à t'excuser. Je ne sais pas ce que j'ai avalé hier mais j'ai les yeux explosés. C'est de ma faute. » Je la vis plisser les yeux sous l'effet du soleil. Les réveils étaient toujours bien trop difficiles. Elle parvint à se lever après que je l'eus aidée, m'attrapa la main et elle se dirigea vers l'armoire. Pendant qu'elle cherchait quoi mettre, je m'installai sur une chaise non loin d'elle et la regardai prendre des vêtements et les jeter au sol. Comme toute fille normalement constituée. Elle les rangerait plus tard comme on avait l'habitude de le faire. Qui a dit que les filles étaient toujours soignées et organisées ? Désolée de vous décevoir mais les filles sont aussi souvent bordeliques que les garçons, réalité à laquelle vous êtes bien obligé de vous faire. Elle finit par opter par des leggings et une robe rouge qui lui allait à merveille. Pendant qu'elle s'habillait dans la salle de bains, je ramassai mes cahiers qui traînaient sur le sol et les fourrai dans mon sac. Tant pis si ce n'était pas les bons, dans le pire des cas, je pouvais toujours revenir les chercher. « C'est bon, on va manger ? » Hortense sortit de la salle de bains. Elle était resplendissante, enfin comme toujours. La simplicité allait bien à tout le monde alors pourquoi s'ententer à vouloir en faire des tonnes ? « Il n'est que sept heures et demi. Attendons que les goinfres aient fini de manger. » Le petit-déjeuner était certainement le premier calvaire de la journée. Parvenir à avoir un croissant chaud était aussi rare que l'eau en Afrique et réussir à revenir à sa table avec le verre de jus d'orange (et nos vêtements par la même occasion) intact, se révélait bien souvent être le parcours du combattant. Pourquoi étaient-ils toujours aussi affamés ? A croire qu'ils ne mangeaient jamais et que l'internat ne les nourrissait pas. Ce qui était complètement faux car quiconque venait ici, ressortait avec des kilos en plus. « Tu as fait quoi hier soir ? » Je récupérai ma place sur la chaise tandis que Hortense était en train de se coiffer même si elle n'en avait pas besoin. Je rougis, honteuse en repensant à la veille au soir. « J'avais l'intention de me rendre à la salle de jeux mais quand j'ai vu Kevin (cf scénario), je n'ai pas pu m'empêcher de faire demi-tour. Je sais que c'est stupide de l'éviter et que je ne pourrai pas le faire indéfiniment, mais j'arrive pas à faire autrement. » Je sentai le regard d'Hortense peser sur mon visage mais je ne voulus pas croiser son regard. Kevin était un sujet plutôt sensible. Je la regardai alors, tout sourire, cherchant à détourner la conversation. « Et toi alors ? Tu as l'air d'avoir passé une bonne soirée. » Tentative minable de détourner la conversation mais c'était la seule que j'avais trouvé. Espérons que ça allait marcher.