| | | PETIT MOMENT DE REFLEXION |  |
| | Auteur | Message |
|---|
Clare Z. Gallagher
MESSAGES : 28
PSEUDO : Tehodie
CREDIT : Liha
Your Bad Romance ♥
People you Know: Your therapy (song): STAND BY ME - Ben E KingTon Statut: Célibataire | Sujet: PETIT MOMENT DE REFLEXION  Ven 14 Mai - 19:45 | |
| - Oui maman, tout va bien.... Pour les prochaines vacances très certainement.... Non, je ne sais pas comment il va puisque je ne lui adresse pas la parole, mais d'après ce que je peut voir, il va plutôt bien... Je sais, j'essayerais de faire des efforts... D'accord, embrasse papa pour moi... Bisous.
En raccrochant, Clare sentit son coeur se serrer douloureusement. Cela lui arrivait toujours quand elle finissait une conversation téléphonique avec sa mère ou encore son père, bien qu'elle voulait le cacher aux autres, ils lui manquaient réellement. C'était dur pour elle de se retrouver à des milliers de kilomètres d'eux, même si elle faisait cela pour regagner leur confiance. Les erreurs qu'elle avait faite était la raison de leur séparation et s'il le fallait, la jeune femme ferait tout pour essayer de redevenir celle qu'elle était avant tout cela. Il fallait qu'elle y arrive. Tout en rangeant son téléphone, elle alluma la cigarette qui était dans sa main quand la sonnerie avait retentit, un petit remontant ne serait pas de refus. Autour d'elle, la plupart des étudiants tiraient leur valise ou portait leur sac en vue de rentrer chez eux pour le week-end, ils avaient une chance dont ils n'étaient certainement pas conscient. Tirant une latte, Clare commença à marcher doucement dans le jardin de l'Internat tout en regardant la frénésie que générait les départs. Cela lui donnait un peu le tournis, mais elle ne pouvait s'empêcher de regarder ses camarades marcher précipitament vers la sortie. Elle aussi attendait le week-end impatiemment rien que pour se ballader un peu dans Rouen et faire un peu les boutiques, s'aérer l'esprit en quelque sorte. Il fallait dire que croiser son frère tout les jours ne rendait pas les choses vraiment facile, elle avait envie de lui sauter dans les bras a cause du bonheur qui prenait possession de son corps de le revoir et de le gifler ainsi que de l'insulter à cause de sa fuite. Rien que ce dilemne la fatiguait dès son réveil. Puis, l'Internat n'était pas une partie de plaisir non plus, il fallait s'y faire une place et se faire respecter. Après tout, valait mieux être pris pour modèle que de se faire marcher dessus sans rien dire. Clare ne put s'empêcher de soupirer en voyant que sa cigarette c'était consumer alors qu'elle était perdu dans ses pensées, de l'argent partie en fumer pour strictement rien. La jetant au sol, elle appuya son pied dessus de toute ses forces avant de reprendre son chemin. Elle ne savait pas vraiment où se rendre, mais marcher lui faisait du bien et rien d'autre de passionnant ne l'attendait. Ses amis étaient soit reparti, soit en train de faire elle ne savait trop quoi en compagnie d'elle ne savait qui. Chacun sa vie, ils n'étaient pas coller les uns aux autres et c'est ce qu'elle aimait dans leurs amitiés.
Posant son sac sur le sol, Clare se laissa tomber sans aucunes grace sur l'un des bancs qui se trouvaient dans la cour. Le silence était revenu si on omettait le jardinier qui passait rapidement avec sa brouette en vue de la ranger dans son atelier avant de rentrer chez lui, il ne reviendrait que lundi. Elle lui lança un petit au-revoir quand il passa près d'elle et il lui répondit évasivement tout en continuant son chemin, presser comme toujours. Il n'y avait vraiment rien de bien intéressant et c'est sans s'en rendre réellement compte qu'elle alluma une nouvelle cigarette, comptant en profiter cette fois. La jeune fille soupira d'aise en sentant la fumer descendre dans sa gorge, détendant son corps. Ce n'était pas réellement bon pour la santé, elle le savait très bien, mais c'était tout de même mieux que les substances illicites dont tout le monde lui barratinait les oreilles. Clare aimait se faire remarquer, mais pas de là a tomber dans la drogue, même s'il lui était déjà arriver de fumer un peu de marijuana, rien de plus. De plus, ça ne l'intéressait pas du tout. La seule chose qu'elle consommait un peu trop, c'était l'alcool et plus particulièrement la vodka. Après tout, elle était jeune et comptait en profiter un maximum malgré les remontrances que cela lui valait de la part de beaucoup. Tirant une nouvelle latte, elle soupira doucement, la vie n'était pas vraiment facile c'est derniers temps et la seule chose qui lui permettait de tenir était les petites soirées sur le toit. Ils se faisaient souvent choper par les pions, donc par Shawn, mais elle s'en fichait cela lui permettait de le voir et de lui montrer la colère qu'elle ressentait envers lui. Avec le temps, elle prenait conscience que cette relation était limite destructrice pour elle, mais elle ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir et ce sentiment durerait certainement jusqu'à la fin de sa vie. Il avait été son modèle, l'une des seules personnes en qui elle n'avait jamais eu confiance et il l'avait trahi en fuyant. Aujourd'hui, elle le détestait autant qu'elle l'aimait. |
| | | |
Maeva Slater
MESSAGES : 33
PSEUDO : none
CREDIT : mischievous wink
| | Sujet: Re: PETIT MOMENT DE REFLEXION Sam 15 Mai - 19:39 | |
| Clare. C’était ce petit bout de femme que j’avais découvert avec émoi, il y a quelques mois. C’était cette fille au silence magique, aux yeux électriques, à la dégaine féline. Elle avait cet air d’effronté sur le visage, qui contrastait avec mes allures sages, elle possédait ce sourire plein de mystères, ces jambes fragiles sur lesquelles elle titubait, tard dans la nuit, qui m’avaient aussitôt donné envie de la prendre sous mon aile. Son rire résonnait entre les murs, cristallin, avec la pureté de l’adolescence qui ne s’était pas encore achevée. Dans ses pupilles, vous pouviez voir la lame ciselée de la douleur qui la dévorait. Sous sa poitrine, on devinait ce cœur brisé, griffé, qui peinait à retrouver son rythme, qui peinait à cicatriser. Elle était de ces filles que vous aimiez tout de suite, sitôt découvertes. Je devinais aisément que les filles de son âge pouvaient l’observer d’un œil admiratif, la jalousie pétillant en leur être. C’était toujours ainsi. Les femmes étaient des garces entre elles. Elles ressentaient la menace, elles montraient les crocs. Elles se faisaient drôles quand elles étaient laides, froides quand elles étaient belles. Elles savaient toutes parfaitement ce qu’elles avaient à perdre. Aucune d’elles n’ignoraient ce qui était en jeu une fois qu’elles avaient fait un pas sur le plateau, vers autrui, vers ce visage qui les analysait déjà, alors qu’elles avaient à peine réussi à entrouvrir les lèvres. Le monde était cruel. Nous étions abjects. Je l’avais apprécié avant même de prendre conscience pleinement de ce qu’elle représentait. Avant même de savoir qu’elle risquait de tout compliquer, que peut-être, elle pourrait faire tout basculer.
Elle n’était autre que la sœur de Shawn. L’indifférente Clare, qui vous guettait, impassible, portait elle aussi le nom de Gallagher. J’avais découvert le pot aux roses quand, entrant dans sa chambre, j’avais aperçu cette photo, d’elle, de lui, et d’une autre femme, dont les traits s’étaient gravés dans ma mémoire. J’avais su retenir mes questions, faire taire ma curiosité. Mais souvent, cela me hantait. Je savais que sûrement, cela n’avait aucune importance. Mais ses déclarations mystérieuses au sujet de son frère ne m’aidaient pas à m’en persuader. Durant chacune de nos rencontres, elle parvenait à faire planer le doute, bien que je continue de dissimuler mes sentiments. J’avais souvent l’impression qu’elle jouait, même si la franchise qu’elle arborait habituellement me faisait refuser l’idée qu’elle puisse se servir de moi comme seul instrument de vengeance. Après tout, tout ce qu’elle disait pouvait coller. A ses réactions, ses prétentions, ses pas en arrière. Je me disais que leur histoire était sûrement compliquée, qu’il ne fallait pas que je me laisse emporter par le tourbillon qui les avait endommagé. Mais vous aviez beau y mettre toute la bonne volonté du monde, l’attraction était trop forte… La manière dont j’avais réagi, à l’apprentissage de son appartenance à cette famille avait sûrement été pour elle le premier indice. Il fallait dire que j’avais mis un petit moment à réagir, et quant au fait de m’en remettre, je n’en parlais même pas. Elle les avait rapidement cumulés, pour finir par me scruter avec malice, comme détentrice d’un secret tonitruant. J’avais beau nier qu’il y ait quoi que ce soit de réellement intéressant entre Shawn et moi, la petite ne semblait pas l’entendre de cette oreille. Et elle me le faisait savoir.
En l’apercevant, un sourire se dessina sur mon visage. Je m’approchais, la cigarette entre les doigts, pour me laisser tomber à mon tour sur le banc où elle se trouvait. Cette fille, c’était un cocktail explosif. L’innocence de l’enfance, la désillusion du jeune adulte. Elle fixait le vide, elle avait l’air de se faire royalement chier. Sa clope lui brûlait les doigts, poison entre ses mains blanches, que le travail n’avait pas encore marquées. Des restes d’alcool coulaient dans ses veines, souvenirs d’une nuit folle à danser au bord du vide. Je connaissais le nombre de ses conquêtes, il se rapprochait du mien. Mais quand je la regardais, je savais que tout n’était pas perdu pour elle. Des gens paumés, qui ne savaient plus où aller, comment s’extirper de cette situation déroutante, j’en avais vu ; elle n’en faisait pas partie. Il lui manquait quelque chose, une pièce au puzzle, un peu de colle. Clare, elle errait, mais elle ne tombait pas. Elle n’avait pas franchi les limites, loin de là. Ses limites, elles étaient loin encore. Peut-être ne se pensait-elle pas assez forte. Elle n’avait pas encore fini avec un cacheton dans la gorge, de la poudre blanche sur le miroir de sa chambre. Elle gardait la tête haute, elle ne flanchait pas, mais elle continuait d’observer le monde avec son air désabusé. « Qu’est-ce que t’as fait la vie cette fois, ma belle, pour que tu tires une pareille tête ? » lui demandais-je alors, d’un ton plutôt enjoué. J’avais toujours évité de penser à ce qui m’angoissait. Je laissais mon sourire flotter sur mes lèvres, tromper mon entourage. Je me mentais à moi-même, mais la nuit me rappelait souvent le passé, et tout ce qui me tuait. Elle me laissait souvent tremblante, dans un coin, le cœur palpitant, la respiration saccadée. Ne valait-il pas mieux afficher son mal-être que rester ainsi, et tenter de trop vivre afin de le combler ?
|
| | | |
Clare Z. Gallagher
MESSAGES : 28
PSEUDO : Tehodie
CREDIT : Liha
Your Bad Romance ♥
People you Know: Your therapy (song): STAND BY ME - Ben E KingTon Statut: Célibataire | | Sujet: Re: PETIT MOMENT DE REFLEXION Sam 15 Mai - 21:34 | |
| Clare avait bien entendu les pas sur le gravier du petit chemin qui menait d'un côté à l'autre de l'Internat, mais elle n'avait pas eu la force de lever les yeux pour voir qui venait vers elle. En tout cas, elle avait pris le temps d'analyser un peu le bruit que faisait le marcheur et déterminer qu'il s'agissait d'une fille. Ses pas étaient léger, ils auraient pu être totalement silencieux si les petits cailloux ne crissaient pas sous ses chaussures. Quand l'inconnue se laissa tomber à ses côtés, elle ne fit pas un geste et ne fit rien pour que la personne sache qu'elle avait remarquer sa présence. Après tout, elle n'avait pas réellement envie de commencer cette conversation donc elle ne le ferait pas. En inspirant un peu profondément, la jeune fille reconnu la fragance de parfum qui se dégageait de sa camarade et un petit sourire vint sur ses lèvres. Maeva était une fille qu'elle appréciait plus que tout, elle était de celle avec qui parler était facile même si les secrets étaient encore de mise. Il y avait un petit quelque chose chez son amie qui la poussait à en apprendre un peu plus sur elle sans pour autant y mettre la pression. Sa beauté presque irréelle en rendait beaucoup jalouse, elle en faisait partie, mais il y avait autre chose qui donnait envie d'être proche d'elle. Clare croyait que le silence allait être encore leur ami pendant un moment quand sa voix douce se fit entendre.
« Qu’est-ce que t’as fait la vie cette fois, ma belle, pour que tu tires une pareille tête ? »
Ne voulant pas paraître non plus impoli, elle jeta un regard sur sa cigarette avant de tourner ses yeux sur son amie qui avait un léger sourire sur les lèvres. Il n'était pas d'une sincérité totale, elle pouvait le voir, mais à chacun ses secrets. Elle tira une dernière latte avant de prendre la parole.
- J'ai eu ma mère au téléphone, ça me fout toujours les boules d'entendre sa voix et de ne pas pouvoir être près d'elle... Tu sais, là maintenant, je donnerais n'importe quoi pour être dans cette satané ferme qui me donnait de l'urticaire pour même m'engueuler avec elle. Puis elle m'a demandé des nouvelles de Shawn... Il n'est même pas capable de les appeler.
Ses deux dernières phrases auraient pu rester pour elle, mais enfoncer son frère était devenu une habitude pour elle et encore plus devant Maeva. Clare avait vite compris que son amie ne voyant pas seulement un pion en Shawn, mais un garçon plus que mignon avec qui elle passerait bien une nuit ou plus. Ce n'était pas par jalousie ou quoi que ce soit d'autre, mais empêcher la jeune femme de finir avec son aîné était devenu sa plus grande priorité. Elle avait plus que souffert de son départ précipité après le décès de sa femme, il fallait qu'il paye pour cela, même si elle devait faire du mal à quelqu'un d'autre en contrepartie. C'était toutefois difficile, car elle appréciais de plus en plus la jeune femme. Il fallait choisir et dans un sens, elle savait que faire cela aiderait aussi Maeva à ne pas souffrir s'il ne prenait pas encore une fois ses responsabilités. Cette fille méritait beaucoup mieux que son abruti de frère.
- Et toi, quoi de neuf ?
La journée avait été longue et elle ne l'avait croiser que très rapidement à la cafétéria, juste le temps de lui dire bonjour avant de courir vers la sortie pour rejoindre son prochain cours. Ce n'est pas qu'elle aimait parler ou s'attarder sur la vie des autres, mais Clare était du genre à vouloir savoir ce qui pouvait arriver aux gens à qui elle tenait pendant la journée. Cela lui permettait d'en apprendre un peu plus sur eux sans pour autant les questionner en passant pour un chef de la police. Elle écrasa sa cigarette et se retourna pour faire face à Maeva qui avait toujours ce petit sourire sur les lèvres. La pensée qu'elle ferait une très bonne comédienne traversa l'esprit de Clare, elle savait très bien que son amie cachait ses sentiments pour ne pas que les autres voyent ses faiblesses et elle pouvait très bien le comprendre.
- Moi j'ai eu Berthier aujourd'jui, il m'a encore coller une heure de colle soit disant parce que je lui ai manquer de respect. Je pense qu'il devrait prendre un dico pour lire la définition de ce mot, ça ne lui ferait pas de mal. |
| | | |
Maeva Slater
MESSAGES : 33
PSEUDO : none
CREDIT : mischievous wink
| | Sujet: Re: PETIT MOMENT DE REFLEXION Dim 16 Mai - 12:06 | |
| Clare finit par laisser le flot de paroles s'écouler, me confiant les raisons. Je lui prêtais une oreille attentive, laissant mon regard vagabonder sur les jardins qui nous entouraient. Je me replongeais dans ma propre enfance, je revoyais l'appartement, au coeur d'un immeuble haussmannien, large, illuminé, haut de plafond. Je revoyais ma mère, figée sur son siège toute la journée, le regard vide, pâle, la peau livide. Mon père n'était pas là. Il n'était jamais là ; il ne valait mieux pas. Elle parlait d'une ferme, d'engueulades, et je plantais le décor, et ça a avait tout de même quelque chose de beau. Mais bientôt, il fallut m'extirper de ce pays que je m'étais créé, à mille lieues d'ici, puisqu'elle prononça Son nom, et cette fois, cela m'était directement adressé. Je ne comptais pas relever, Shawn avait sûrement ses raisons, je ne pouvais imaginer qu'il en soit autrement. Moi-même, je n'avais pas passé un coup de fil. La situation était trop compliquée, la force me manquait. Ils ne l'avaient pas fait non plus. Je me disais que j'aurais dû, qu'un jour il serait trop tard, qu'on m'appellerait un beau matin pour m'annoncer qu'elle n'était plus. Mais la peur qui me tenait le ventre ne parvenait pas à délier ma langue. « Tu as de la chance d'entretenir ce genre de relations avec tes parents. » avais-je alors rétorqué, un sourire doux au bord des lèvres. Ne l'avaient-ils donc pas envoyée ici afin de redresser la barre ? Mon paternel m'avait évincé, afin de préserver sa réputation, faisant appel aux bonnes intentions. Il devait jubiler, de me voir rester, de ne plus le braver. Mais le défier n'était plus désormais mon principal objectif. Celui-ci portait aujourd'hui un tout autre nom. « D’aussi loin que je me souvienne, je crois que je ne me suis jamais disputée avec ma mère. Je suis sûre que ça doit faire un bien fou. » avais-je alors lâché en riant. Le pire, c’est que c’était vrai, que ça n’avait rien d’amusant. Les causes, les causes…
Son langage cru me faisait rire. Il avait quelque chose de tellement réel au milieu de l’illusion. Et peut-être qu’au final, c’était de la réalité dont on devait se nourrir pour parvenir à rêver, puisqu’elle semblait toujours nous être cachée. Probablement que, cela était devenu si rare, faire face à la vérité avait quelque chose de réconfortant. Comme si nous voyions enfin, comme si nous savions enfin. A trop nous cacher les choses, nous finissions par stagner, ou pire, nous enfoncer. Nos pas n’avaient plus aucun sens, ils ne nous aidaient plus à avancer, puisque nous ne savions quelle direction prendre. La discussion vrilla ensuite sur moi. Clare s’intéressait à ce que j’avais bien pu faire depuis notre précédente discussion. J’aurais pu lui raconter ces deux dernières journées, dingues, mais je m’attendais aux reproches, aux réprimandes. Je savais qu’il n’était pas encore temps, même si elle me perdait au milieu de leurs problèmes. « J’ai croisé Shawn mercredi soir, impossible de m’en débarrasser, et du coup de me rendre sur les toits, c’est pour ça que vous ne m’avez pas vue. C’était bien ? » Ca l’était assurément. Ca l’était toujours. Mais je regrettais-je vraiment de n’avoir pu faire cette escapade ? N’avais-je pas récolté bien plus que ce l’on pouvait imaginer ? Je me demandais si Clare avait eu vent de l’histoire d’hier midi, à la cafétéria. J’avais bravé les règles en allant manger avec un surveillant, et tout le monde semblait en faire état.
Elle me raconta ensuite qu’elle avait eu Berthier, et que celui-ci l’avait collé. Son humour cynique me décrocha un nouveau rire. J’avais ce professeur moi aussi, et je savais combien il pouvait être horrible. « Je le soupçonne d’être encore puceau malgré ses cinquante piges. Comment c’est possible d’être aussi aigri ? Quand il ne l’est pas, on a l’impression qu’il va se jeter par la fenêtre. D’après toi, quel est le bon et le mauvais jour ? » désolée de ne pas avoir fait plus long, je suis pas chez moi et ne le serait pas avant mardi donc le temps m'est limité =x |
| | | |
Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: PETIT MOMENT DE REFLEXION | |
| |
| | | | | | PETIT MOMENT DE REFLEXION | |
|
| Page 1 sur 1 | |
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
